Le duplex parisien de Pierre Bergé par Cédric Saint André Perrin
Pierre Bergé pose dans l’escalier reliant ses appartements privés. Un lieu feutré, tapissé de drap vert et à la moquette panthère. © Philippe Garcia
Accueillant la collection de livres anciens de Pierre Bergé, la bibliothèque, préexistante dans l’appartement, a été repeinte en faux bois, fond moutarde, par Studio Peregalli. Les décorateurs ont imaginé une porte recouverte de livres en trompe l’œil, surplombée par un (vrai) buste en plâtre de Victor Hugo. © Philippe Garcia
La salle à manger. Autour d’une série de peintures de Jean-Baptiste Debret illustrant les quatre saisons, les décorateurs ont développé un décor de miroirs anciens, frises sous verre et marbres en trompe l’œil. Un lustre et des appliques piémontais XVIIIe en fer peint éclairent la pièce. Autour de la table anglaise en acajou début xixe sont placées des chaises françaises XVIIIe tapissées de crin. Un centre de table de François-Xavier Lalanne se mêle à de la porcelaine du XVIIIe siècle. © Philippe Garcia
L’enfilade. Petit salon, salle à manger, salon et entrée communiquent en enfilade. Pour unifier l’espace, Studio Peregalli a fait le choix de rideaux en voile de lin bordé de passementerie. Sur la console d’époque Louis XVI provenant du nord de l’Italie est posé un sanglier en porcelaine de Nevers et deux bougeoirs de François-Xavier Lalanne. © Philippe Garcia
Le grand salon. Aux murs, sur des damas peints en trompe l’œil sur toile pour évoquer une soierie fanée, est accrochée une peinture d’Antoine-Jean Gros, XIXe siècle. De part et d’autre du canapé central, Louis XVI comme les fauteuils, une paire de tables en ivoire. Au premier plan un tabouret portugais en argent, sur un tapis Ushak, fin XVIIe siècle, l’ensemble dominé par un lustre en cristal suédois du XIXe. © Philippe Garcia