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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
18 janvier 2007

Défilé Giorgio Armani Hommes Hiver 2007-08

Mon avis : Franchement, je ne vois pas l'inspiration de Visconti et de D'Annunzio dans cette collection, à moins que les manteaux de fourrure font rappeler à ceux de Saint Laurent pour Helmut Berger dans "Violence et passion" (l'un de mes films culte), encore moins de jeunes hommes fumant leur pipe à opium... On se demande qui a fumé ? Je n'ai choisi à dessein que les cuirs travaillés et les fourrures, en manteaux et en blousons. Qui porte encore des vestes Armani, si ce n'est les riches (on dit "happy few" quand on est politiquement correct) qui veulent cacher leur embompoint ?

"Giorgio Armani established the manifesto of his show with back-projections of the legendarily stylish director Luchino Visconti and poet Gabriele d’Annunzio. Other times, other places, but they’ve meant the world to Armani throughout his career, and it was easy to see their influence in this new collection (if not in specific details, at least in the general ambience of indulgence and sensuality). Velvet carried over as a favorite fabric—soft, liquid, shimmering, it’s an ideal vehicle for Armani’s signature (de)construction. Suits in shades of bitter chocolate or midnight-blue velvet were quintessentially glamorous, but Armani also offered mandarin-collared velvet shirts. D’Annunzio would surely have lounged in something similar while he puffed away on his opium pipe.
For those disinclined to such activities, there were more energizing options: a blouson that combined croc and quilted satin, for instance, or a buckled, belted leather jacket that would complement a stylish tough guy like Clive Owen, comfortably ensconced in the front row. The mood of louche luxe didn’t discourage Armani from a little proportion play—with diagonally closing jackets and waistcoats, for instance, or with trousers tucked into boots (a jarringly militant moment)—but his heart will always be in the dream world he has spun out of his visions of an ideal Italy in the twenties and thirties. And so he closed out his show with his niece Roberta accompanying the bullfighter Cayetano Rivera Ordóñez, star of the designer’s campaign for his new made-to-measure service, down the catwalk. Armani understands that we need heroes now." (Tim Blanks,
www.style.com)

« J’ai cherché une atmosphère de grande élégance, difficile à renouveler, parce que je me rends compte que le vêtement masculin, avec toutes ses règles, est bien difficile à changer ». Giorgio Armani a l’humilité de ces grands créateurs qui revisitent sans la dénaturer l’élégance masculine, à la manière dont, en leur temps, le cinéaste Luchino Visconti ou le poète Gabriele d’Annunzio ont peu à peu épurer leur style. Dans ses costumes vaguement années 30, Armani choisit donc la voie du velours travaillé comme de la peau et de la peau travaillée comme du velours. Mais son secret tient dans son sens des Combinaisons : le polo au col «à la Visconti» se cale sur un blazer de velours, le pull sur le smoking, le pantalon froncé sur le blazer sans revers, quand les chaussures vernies bleu vif électrisent le costume le plus formel. Une ligne sûre de son fait et de sa classe. De quoi ravir l’acteur Clive Owen, au premier rang d’un défilé qui s’achève sur les sorties du champion du monde de natation Filippo Magnini, en fourrure noire et chemise blanche, du jeune matador espanol Cayetano Rivera, en smoking et de la très belle nièce du créateur, Roberta Armani." Roberta Filippini, www.vogue.fr

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Photos: Marcio Madeira

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