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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
16 décembre 2007

Chine, règne de l'empereur Jiaqing (1796-1820). Exceptionnel paravent à huit feuilles dans un encadrement de huali

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Chine, règne de l'empereur Jiaqing (1796-1820). Exceptionnel paravent à huit feuilles dans un encadrement de huali

Chaque feuille comprenant deux panneaux à décor incrusté de pierres dures, dont néphrites vert épinard et céladon, jadéite veinée de vert, lapis lazuli, malachite, cornaline, quartz rose, ainsi que bois précieux, sur un fond de laque rouge incisé de motifs géométriques.
Les panneaux supérieurs mettent en scène des jeunes femmes nommées par une inscription dans la partie haute.
Ainsi, de droite à gauche :
1. scène intitulée « chaque pas fait naître des lotus », présentant une jeune femme accompagnée de sa servante tenant un chasse-mouches, avançant parmi des fleurs de lotus. A l'arrière plan, un magnolia en fleurs.
2. scène intitulée « Hongye compose des poèmes » représentant une jeune femme assise près d'une roche formant table de calligraphie avec objets de lettré. Une servante lui apporte le thé. A l'arrière plan, bananier et bambous parmi des rochers.
3. scène intitulée « Louange de la poésie », où une jeune femme, debout derrière une table, se penche sur un poème, une servante lui présentant un rouleau. En arrière plan, un pêcher chargé de ses fruits, évoquant la longévité.
4. scène intitulée « Dongli cueille des pivoines », où une jeune femme sous un érable tient une fleur de pivoine.
5. scène intitulée « jouer de la flûte pour attirer le phénix », où une jeune femme accompagnée de sa suivante, joue de la flûte. Dans le ciel, un phénix s'approche. Bambous, iris et rochers complètent le décor.
6. scène intitulée « Xisi cueille des lotus », où Xisi, une beauté célèbre de l'époque des Royaumes Combattants, se penche d'une embarcation afin de cueillir des lotus. Au-dessus, un saule pleureur.
7. scène dont le titre évoque la jeune femme qui, du pavillon luxueux, apprécie la richesse du printemps et les belles choses de la nature. Elle est assise, accoudée à une balustrade, contemplant un paon. Un érable à l'arrière plan.
8. scène intitulée « Meihua penche la tête » où la jeune femme, accompagnée de sa suivante, avance auprès d'un prunus en fleurs.
Les panneaux inférieurs sont ornés d'oiseaux et de fleurs.
Au revers du paravent, est calligraphié un poème bouddhique signé Lingwu Xuliang, à Xie Zhou, en l'année Zhenshen.
Ce poème chante la nature, la solitude, la nostalgie, un temple abandonné, une cloche qui sonne dans le lointain, la neige qui tombe sur les vêtements, des arbres qui se balancent dans le vent près d'un pavillon, les saisons qui changent, le printemps qui arrive, les chants d'oiseaux, le vent doux, le clair de lune qui se reflète dans l'eau.
Cette poésie évoque l'harmonie et la communion entre l'âme et la nature dans son éternel retour.
(Petites restaurations). Haut. 245 - larg. d'une feuille : 54 cm -
Estimation : € 150,000-180,000

Mardi 18 décembre, espace Tajan. Tajan SVV. M. Ansas, Mme Papillon d’Alton

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