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Alain.R.Truong
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8 février 2011

"Regards sur l’Orient, Tableaux Orientalistes et Art Islamique" @ Sotheby's Paris

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Jacques Majorelle, Les bons verts. Estimation : 90 000 — 120 000 €. photo Sotheby's

La prochaine vente consacrée à l’art orientaliste le 30 mars chez Sotheby’s à Paris comprendra une sélection d’oeuvres d’artistes ayant vécu au Maroc.

Plusieurs tableaux de Jacques Majorelle, représentant des paysages et des scènes de la vie quotidienne marocaine, offrent un parcours de la création artistique de ce peintre tout au long de sa carrière. Les oeuvres de Jacques Majorelle sont profondément liées au Maroc où il s’installe dès 1917. Majorelle puisa son inspiration dans la ville de Marrakech et ses environs, parvenant à exprimer toute la variété chromatique de la culture marocaine. Citons Les bons verts (estimation : 90 000 — 120 000 € - illustration ci-dessus) et Souk à Marrakeci, (estimation : 40 000 — 60 000 €).

Les aquarelles, Portrait d’un musicien de Giuseppe Signorini et Deux cavaliers au galop de Giulio Rosati sont des exemples très représentatifs du goût des artistes italiens pour l’Orientalisme au XlXème siècle (estimation : 20 000 — 30 000 €).

Deux oeuvres de José Cruz Herrera évoquent la sensualité de la beauté marocaine à travers des compositions très colorées, le Portrait d’une jeune femme berbère (estimation: 40 000 — 60 000 €) et celui de Trois beautés marocaines (estimation: 40 000 — 60 000 € - illustration ci-dessous).

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José Cruz Herrera, Trois beautés marocaines. Estimation: 40 000 — 60 000 €. photo Sotheby's

La vente proposera aussi une oeuvre d’Alexis Auguste Delahogue, Lavandières et porteur d’eau (estimation:20 000 — 30 000 €), une belle gouache du bordelais Edy Legrand, La sortie du Sultan (estimation: 40 000 — 60 000 €) et une scène animée d’Henri-Jean Pontoy. Procession au pied des remparts d’une ville marocaine (estimation : 8 000 — 12 000 €).

ART ISLAMIQUE

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Lampe de mosquée en céramique siliceuse à décor bleu et blanc, datée vers 1510. Estimation 20 000 — 30 000 €. photo Sotheby's

La section dédiée à l’art islamique présente une extraordinaire icône de l’art d’lznik : une lampe de mosquée en céramique siliceuse à décor bleu et blanc provenant d’un rarissime groupe d’objets extraits de la chambre funéraire du Sultan Bayezid Il, décédé en 1512, et datée vers 1510 (estimation 20 000 — 30 000 € - illustration ci-dessus). Seulement cinq autres exemplaires sont è ce jour connus : quatre sont conservés au Cinili Kosk d’Istanbul et une cinquième se trouve dans les collections du British Museum à Londres.

Sotheby’s aura l’honneur de mettre en vente deux rares bijoux marocains du XVlllème siècle: un pendentif en or serti d’émeraudes, perles et rubis à décor ajouré, filigrané et gravé provenant du Tetouan, XVlllème siècle (estimation: 10 000 — 15 000 €) et un important collier lebba serti d’émeraudes, rubis et pierreries composé d’une rangée de perles ovoïdes côtelées auxquelles sont suspendues sept pendants, provenant de Fez et datant du XVlllème siècle (estimation : 30 000 — 40 000 € - illustration ci-dessous).

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Important collier lebba serti d’émeraudes, rubis et pierreries. Estimation : 30 000 — 40 000 €. photo Sotheby's

L’argent était la matière prédominante dans la joaillerie marocaine aux XVlllème et XlXème siècles. Alors que les bijoux en argent étaient caractéristiques des tribus nomades et des habitants des zones rurales, les pièces en or étaient destinées aux familles aisées des grands centres urbains. Erant donné la position géographique du Maroc, l’influence européenne, en particulier espagnole, était très forte.

La lebba était un élément essentiel de la parure de l’épouse marocaine. Elle était très recherchée par les collectionneurs européens au début du XXème siècle. Chaque pendant de la lebba est décoré dun rarnati (grenade), qui est un élément décoratif très répandu dans la joaillerie urbaine marocaine : ce fruit est généralement associé à la fertilité et il est considéré comme un remède efficace contre le mauvais cil.

Ces bijoux exceptionnels témoignent des influences entre les techniques d’orfèvrerie islamiques et celles pratiquées en Europe.

Parmi les pièces de joaillerie orientaliste, seront également proposés un ornement de cheveux (estimation: 15 000 — 20 000 €), une parure pectorale (estimation 8 000 — 10 000 €), un paire de boucles d’oreilles en or et émail provenant du Maroc (estimation : 4 000 — 6 000 €) et une albarelle mongole bleue et noire (estimation : 10 000 — 15 000 €).

Exposition:
Vendredi 25 mars 10h — 18h
Samedi 26 mars 10-18h
Lundi 28 mars 10-18h
Mardi 29 mars 10-18h

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