Amsterdam's famed Rijksmuseum buys historic Japanese chest for 7.3 mln euros at French sale
Important coffre en laque décor au du dit du Genji et du dit des Frères Soga. Incrustations de nacre, hiramaki-e et takamaki-e d'or, d'argent. Incrustation d'or, d'argent et alliage shibuichi. Japon, période Edo, vers 1640, acheté par Mazarin en 1658, adjugé 7,311 millions d'euros frais compris. Photo courtesy Rouillac
CHEVERNY (AFP).- An Edo-era Japanese chest belonging to Cardinal Mazarin, France's chief minister from 1642 to 1661, was snapped up at an auction Sunday for 7.3 million euros by Amsterdam's famed Rijksmuseum.
The black-and-gold lacquer chest, with silver and mother-of-pearl decorations, dates back to the start of Japan's Edo period and was acquired by Mazarin in 1658, auctioneer Philippe Rouillac said on Sunday after the sale in France's Loire Valley.
Rouillac found the chest when he was contacted by some people who wanted to sell their parents' home in the Loire Valley. The chest had been used as a bar for the past two decades.
Photographs dating back to the late 19th century confirmed that it was one of four chests bought by Mazarin, a great art collector who was Louis XIV's godfather.
Its starting price at auction was a mere 200,000 euros ($264,000) but ended up fetching far more.
"It is the biggest auction sale of the year in France," Rouillac said, adding that "the Rijksmuseum had the intelligence to gather the support of the biggest art patrons" to acquire the piece.
Born Giulio Raimondo Mazzarino, the Italian Catholic cardinal, diplomat, and politician succeeded his mentor, Cardinal Richelieu, as France's chief minister.
He was also a noted collector of jewels, particularly diamonds. His personal library was the origin of the Bibliotheque Mazarine in Paris. © 1994-2013 Agence France-Presse
A man examines details of a chest which belonged to cardinal Jules Mazarin. AFP PHOTO/ ALAIN JOCARD.
CHEVERNY (AFP). Un coffre japonais, acheté par Mazarin en 1658, a été adjugé dimanche pour 7,311 millions d'euros frais compris lors de la 25e vente du château de Cheverny , a constaté un correspondant de l'AFP.
Mis à prix 200.000 euros, ce coffre, réalisé au Japon au début de l'ère Edo entre 1630 et 1640, a été acheté pour le compte du Rijksmuseum d'Amsterdam, ont annoncé les organisateurs de la vente, les commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac, précisant qu'il s'agissait de "l'enchère la plus importante de l'année en France". En laque or, argent et nacre sur fond noir sur près de 9m2, ce coffre avait été considéré comme perdu depuis les bombardements de Londres en 1941. Il a été retrouvé en janvier dernier dans le Val de Loire où il faisait office de bar depuis une vingtaine d'années.
Me Philippe Rouillac est alors contacté par des enfants qui souhaitaient vendre la maison de leurs parents et faire estimer différents meubles et objets, a-t-il expliqué à l'AFP. Au moment de l'apéritif, l'attention du commissaire-priseur est attirée par un meuble transformé en mini-bar. L'expert fait très vite le rapprochement avec un des quatre coffres du cardinal Mazarin, dont on avait perdu la trace depuis 1941. Des photos de la fin du XIXe siècle en confirment l'origine.
Acheté en 1658 par Mazarin, alors Premier ministre et parrain de Louis XIV, le meuble restera dans la famille Mazarin jusqu'en 1802. Après la révolution française, il est exposé dans les plus grandes collections en Angleterre. "On suit sa trace jusqu'en 1941. Et ensuite, plus rien avant cette découverte en Val de Loire", raconte M. Rouillac. Le meuble avait été acheté dans les années 1970 par le père des enfants à son propriétaire londonien.
"Les conservateurs du Rijksmuseum ont eu l'intelligence de réunir les plus grands mécènes de leur pays" pour permettre cette acquisition, ce qui n'a pas été le cas en France, a commenté Me Rouillac. © 1994-2013 Agence France-Presse
Important coffre en laque décor au du dit du Genji et du dit des Frères Soga. Incrustations de nacre, hiramaki-e et takamaki-e d'or, d'argent. Incrustation d'or, d'argent et alliage shibuichi. Japon, période Edo, vers 1640, acheté par Mazarin en 1658, adjugé 7,311 millions d'euros frais compris. Photo courtesy Rouillac
NDB: Personnellement, je déplore que l'Etat français n'ait pas fait de préemption sur un meuble d'une telle valeur historique ou que Bernard T. n'ait pas eu l'élégance de l'acheter pour l'offrir à la France en contrepartie des 400 millions qu'il a reçus indûment...